• Lu ici, au sujet de la procédure engagée par l'actuel Président de l'Algérie contre les "crimes" commis par la France dans son pays...

    Le gouvernement de M. Abdelaziz Bouteflika n’a signé aucune des conventions internationales qui lui permettraient de donner la moindre conséquence juridique à son projet de “criminaliser la colonisation française” en Algérie. Si cette machine de guerre idéologique venait à être votée par le Parlement algérien, c’est donc bien à l’interne qu’il faudrait lui trouver des applications. Plusieurs pistes peuvent être ici (gracieusement) suggérées.
    En commençant par les infrastructures : pour criminaliser effectivement l’œuvre française en Algérie, il faudrait y proscrire d’abord l’utilisation de l’eau courante et de l’électricité, y fermer des dizaines de milliers de kilomètres de routes et de voies ferrées, y détruire tous les ports et les aéroports du pays, comme la quasi-totalité des centre-villes, des bâtiments publics, des écoles et des hôpitaux."

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  • L'affiche

    Avec le retour des beaux jours, un festival cajun pour entretenir nos liens avec nos cousins de Louisiane:

    Jumelée avec la ville de Hammond (Louisiane, USA) depuis 1998, la commune de Pontchartrain (à une heure de Paris), à travers son Comité de Jumelage «TOPE LA !»,vient de créer le Festival «UN PONT VERS LA LOUISIANE» destiné à faire connaître, promouvoir et préserver la culture francophone de Louisiane : musique, cinéma, littérature, art, cuisine, et qui se déroulera

    du 21 au 23 mai 2010.

    Notre objectif est de faire connaître ce pays si particulier et de développer les liens culturels et historiques nous unissant à l'état de Louisiane du fait de la francophonie et de l'histoire de Pontchartrain dont l'un des propriétaires du château Jérome Phélypeaux était ministre de la marine sous Louis XIV et encouragea notamment l'exploration et la colonisation de la Louisiane .

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  •                     René Bazin

    Je ne résiste pas à la tentation de vous proposer ce texte lumineux d'un écrivain aujourd'hui quelque peu oublié, René Bazin (1853-1932). S'il est principalement connu de nos jours pour sa célèbre biographie de Charles de Foucauld, il n'en reste pas moins avant tout le chantre de la vie paysanne avec Le Blé qui lève, Les Oberlé ou encore La Terre qui meurt.
    La Douce France, qui reprend une expression bien fameuse, est un beau livre illustré destiné avant tout à éduquer les enfants au goût de la France. Ecrit à la veille de la première guerre mondiale, il comporte un chapitre magnifique sur l'Alsace-Lorraine encore aux mains des Allemands. Voici les premières pages de l'ouvrage.

    Enfants, comprenez bien pourquoi la France est appelée douce. On l’a nommée ainsi à cause de sa courtoisie, de sa finesse, de son cœur joyeux et tout noble. Mais la douceur n’est pas faible, elle n’est pas timide. La douceur est forte. La douceur est armée pour la justice et pour la paix. Elle ne fait pas d’inutiles moulinets avec son épée, mais elle en a une le long de son flanc, et elle en tient la garde dans sa paume solide et calme. Sans elle il n’y a que violence. On la reconnaît tout de suite dans les victoires qu’elle remporte. Elle a pitié de ceux qu’elle a vaincus. Elle se les concilie, elle sait que le monde ne peut être sage sans une puissance qui règle et punit, mais elle sait aussi qu’il ne peut être heureux si les âmes ne sont pas conquises, charmées, libres dans leur amour, reconnues pour des hautes puissances, traitées en immortelles. La France justicière, la France guerrière, la France conquérante est encore la douce France.

    (…)

    Un de mes lecteurs m’a dit : « C’est le catéchisme de la France que vous faites ! » Ah ! Que je voudrais l’avoir fait ! que je voudrais avoir glorifié toute l’âme de la France ! J’ai seulement essayé de vous dire : «  Aimez-la bien, servez-la bien. » mais souvenez-vous que je n’ai pu tout dire, et que nous aurons toujours plus de raisons qu’un livre n’en peut tenir, d’aimer une patrie comme la nôtre.

     

    René Bazin,  La Douce France, Avant-propos (1913)

    Plus sur René Bazin.

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  • Sainte Jeanne, donnez-nous une aventure

    Puisque vous êtes sainte, vous avez déjà fait des miracles, vous savez vous y prendre, alors je vais vous demander d’en faire un pour nous.

    Non. Parce que vous êtes une grande sainte, je vais vous demander d’en faire dix. Et de très grands, de très miraculeux.

    Premièrement, sainte Jeanne, je vais vous demander de faire que tous les Français redeviennent amoureux de la France.
    Pas de l’Amérique insidieuse, pas de l’Orient fascinant, pas de l’Islam séducteur. De la France, de la doulce France.


    Deuxièmement, Sainte Jeanne, je vous demanderai de faire que tous les Français inspirent de nouveau à toutes les Françaises l’envie de porter leurs enfants, de les porter jusqu’à leur naissance, d’en accoucher, de les nourrir, de les élever, d’en faire des français, beaucoup, beaucoup de français, ce qui nous épargnera, entre autres, la nécessité d’encourager une immigration que nous savons si mal intégrer.

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  • Musique

    Le 13 décembre 1908, après la lecture des décrets de béatification de Jeanne d'Arc, Saint Pie X (pape de 1903 à 1914), prononce un discours qui restera dans l'histoire, rappellant la "mission" spéciale de la France dans le monde du Nouveau Testament. L'idéal est bien sûr de relire le texte complet disponible ici.


    Rappelons que le procès de béatification ne s'ouvre qu'en 1869. Jeanne est canonisée en 1920, et déclarée Patronne secondaire de la France (après la Sainte Vierge) en 1922.

    "Cette France fut nommée par mon vénéré prédécesseur, comme vous l’avez rappelé, Vénérable Frère, la très noble nation, missionnaire, généreuse, chevaleresque. A sa gloire, j’ajouterai ce qu’écrivait au roi saint Louis le pape Grégoire IX :

    « Dieu, auquel obéissent les légions célestes, ayant établi, ici-bas, des royaumes différents suivant la diversité des langues et des climats, a conféré à un grand nombre de gouvernements des missions spéciales pour l’accomplissement de ses desseins. Et comme autrefois il préféra la tribu de Juda à celles des autres fils de Jacob, et comme il la gratifia de bénédictions spéciales, ainsi choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, continue le Pontife, la France est le royaume de Dieu même, les ennemis de la France sent les ennemis du Christ. Pour ce motif, Dieu aime la France parce qu’il aime l’Eglise qui traverse les siècles et recrute les légions pour l’éternité. Dieu aime la France, qu’aucun effort n’a jamais pu détacher entièrement de la cause de Dieu. Dieu aime la France, où en aucun temps la foi n’a perdu de sa vigueur, où les rois et les soldats n’ont jamais hésité à affronter les périls et à donner leur sang pour la conservation de la foi et de la liberté religieuse.»

    Ainsi s’exprime Grégoire IX.

    Aussi, à votre retour, Vénérable Frère, vous direz à vos compatriotes que s’ils aiment la France ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l’Église, qui est pour eux tous une mère très tendre comme elle l’a été de vos pères.

    Vous direz qu’ils fassent trésor des testaments de saint Remi, de Charlemagne et de saint Louis – ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : «Vive le Christ qui est Roi des Francs !»

    A ce titre seulement, la France est grande parmi les nations ; à cette clause, Dieu la protégera et la fera libre et glorieuse ; à cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres Saints, est dit d’Israël : « Que personne ne s’est rencontré qui insultât à ce peuple, sinon quand il s’est éloigné de Dieu : Et non fuit qui insultaret populo isti, nisi quando recessit a culto Domini Dei sui.»

    Ce n’est donc pas un rêve que vous avez énoncé, Vénérable Frère, mais une réalité ; je n’ai pas seulement l’espérance, j’ai la certitude du plein triomphe.

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