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    L’inauguration du Jardin d’Acclimatation a lieu le 6 octobre 1860 en la présence de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Son succès est immédiat. Femmes du monde, domestiques, militaires et enfants se pressent devant les ours, la girafe, les chameaux, les kangourous, les bananiers, les bambous, les Peaux-Rouges et les lapons. La guerre de 1870 avec la Prusse interrompt pour un temps les visites. La famine à Paris impose en effet des mesures d’urgence. Les pensionnaires du Jardin sont abattus afin de nourrir la population de la capitale.

    À partir de 1900, le Jardin d’Acclimatation devient le premier jardin de loisirs en famille, et développe alors une série de dispositifs éducatifs et culturels. Destinées à instruire le plus grand nombre, ses célèbres conférences-causeries portent sur l’hygiène, les voyages, la médecine, l’acclimatation, et sont illustrées par des photographies projetées sur grand écran. Salle de lecture, concerts, épreuves sportives, cinéma en plein air, cirque, attractions et manèges pour les enfants, le Jardin fait souvent figure de précurseur.

    La vocation du Jardin est redéfinie en 1952. Il doit être un  "parc de promenades, de loisirs de plein air dont les attractions doivent avoir un caractère instructif, sportif et familial". Un théâtre de Guignol est ouvert, tandis que les bêtes fauves trop bruyantes disparaissent et que la fête foraine est contenue. Au cours des années 60, le Jardin est réaménagé, rajeuni, devient plus gai, alors que le musée des Arts et Traditions populaires s’implante dans un de ses bâtiments. Les nouveautés se succèdent avec la petite ferme en 1971, le Théâtre en 1973 et le Musée en Herbe en 1975.

    À l’approche de l’an 2000, le Jardin s’est enrichi une fois encore de nouveautés teintées d’exotisme et d’Extrême-Orient. Une maison de thé, un jardin coréen célèbrent la nouvelle voie du Jardin d’Acclimatation : apporter rêve, fraîcheur, détente et joie à ses visiteurs tout en les entraînant dans un monde féerique, aux surprises toujours renouvelées.

    Merci à  Paris côté jardin.
    Site officiel  du Jardin d'Acclimatation.

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  • Il fallait bien qu'un jour elle s'arrête définitivement...

    Sa conception date déjà de 50 ans, elle reste toujours aussi indémodable. Elle est aussi bien prisée à la campagne pour sa rusticité qu'à la ville pour son aspect rétro...
    Sa production commence en 1961, en réplique à la 2CV de Citroën, et le dernier exemplaire sort en 1992 en Slovénie. Elle demeure la voiture française la plus vendue à ce jour avec 8 millions d'exemplaires; elle est appréciée notamment aujourd'hui pour sa longévité exceptionnelle, et attire tous les amateurs de mécanique qui peuvent se plonger dans son moteur de conception assez simple à coeur joie.
    Enfin, sa célébrité a été consacrée définitivement en 1998 avec la création du 4L Trophy par des étudiants. Cette course dans le désert marocain et mauritanien attire désormais des miliers d'équipages, et achève d'honorer l'une des plus mythiques des voitures françaises.

    Elle a beaucoup contribué à l'émancipation des femmes



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  • Musique

    en Nouvelle-Calédonie...

    "Au sortir de l'église, une volée de gosses s'abat sur nous et nous regarde avec des yeux ronds dans des figures en chocolat. Les vêtements vont de la culotte rapiécée à la ficelle strictement nécessaire. Le reste est habillé de soleil. Les petits hommes parlent français et chantent avec nous "Frère Jacques" et "C'est la Mère Michel qui a perdu son chat". Un père Mariste,qui n'a pas revu la France depuis cinquante-deux ans, bat lui-même la mesure. Petites missions de Nouméa, de Port-Vila, de Tahiti, quelles joies très pures vous nous avez données. Joie de respirer en pleine brousse, une atmosphère française si claire, si vraie... Joie de retrouver parmi les indigènes la foi toute simple que maintenant, hélas, on rencontre trop rarement chez nous. Joie de voir, par nos missionnaires, rayonner de si profonde et vivace manière la plus belle France."

    Guy de Larigaudie,
    Vingt scouts autour du Monde


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