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Nous avons eu droit fut un temps à la « France d’en bas », opposée à la « France d’en haut ». Ce qui en faisait grincer quelques uns, mais confortait en somme le prolétariat dans l’idée qu’il était asservi et le patronat dans l’idée qu’il rejoindrait peut être un jour la haute société – la vraie.
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« Il n’y a rien d’inadmissible dans le fait de placer un mode de vie au-dessus de tous les autres, ou de ne pas être attiré par des individus ou des groupes dont le mode de vie, respectable en soi, est très éloigné du système auquel on est traditionnellement attaché.
C’est peut-être le prix à payer pour que soit préservé le système de valeurs de chaque communauté ou de chaque famille spirituelle, et pour qu’il trouve en lui-même les ressources nécessaires à son renouvellement»
Tribune de l'ONU, 1971
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Heureux celui qui s’est levé de grand matin
Avant que le soleil ait séché la route
Car la force est pour lui.
Heureux le campeur qui s’éveille sous la tente
Dans une vaste clairière
Car la joie est pour lui.
Bienheureux celui qui contemple en silence
L’enfantement de la lumière et l’épanouissement de la plante
Car l’intelligence et l’amour feront en lui leur demeure.
Ceux qui ont connu les nuits
Au hasard de la lande et du bocage
Se souviendront à jamais de ces aubes dilatantes.
Elles ont laissé une empreinte ineffaçable dans leur
Adolescence.Henri d’Hellencourt
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Le Concile est convoqué par Urbain II le dimanche après la Saint-Martin, soit, cette année-là, le 18 novembre. La nouvelle fait grand bruit. C'est le dernier jour du Concile que le Pape lance son fameux appel à la Croisade, qui eut un retentissement immense dans toute la chrétienté. Il sera à l'origine de la devise des croisés "Dieu le veut!"
Voici la version rapportée par Baudry de Bourgueil, un moine du XIIe siècle. Elle s'adresse tout particulièrement aux "Francs".
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