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"Ne l'oublions pas, l'amour de la patrie n'est pas le résultat d'une opinion, ni d'un décret, ni d'une mode. Le grand patriotisme naît de l'attachement que l'on a pour son pays, pour ses coutumes, pour sa famille, et les meilleurs soldats, croyez-le bien, ne sont pas ceux qui chantent et qui crient après avoir bu ; ce sont ceux qui pleurent en quittant leur maison.
Frédéric Mistral, Jeux floraux de Montpellier
Par conséquent, Messieurs, si nous voulons relever notre pauvre patrie, relevons ce qui fait germer les patriotes : la religion, les traditions, les souvenirs nationaux, la vieille langue du pays et, cité par cité, province par province, rivalisons d'étude, de travail et d'honneur pour exalter diversement le nom de France."
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"Pour éviter toute repentance inutile et afin de faire face aux multiples problèmes que soulève l’immigration, il convient de revenir à la mémoire de nos premiers contacts avec l’islam qui se déroulèrent précisément dans le Midi.
715 : Après avoir opéré la conquête de l’Espagne, à l’exception des monts Cantabriques d’où partira la Reconquista, les Arabo-Berbères franchissent les Pyrénées orientales et prennent en 719 Narbonne dont ils feront leur place-forte pour une quarantaine d’années. Leur offensive contre Toulouse échoue en 721, ce qui ne les empêche pas de prendre Carcassonne.
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"Naître en France et de vieux sang français, alors même qu’on y procède du dernier des déshérités, c’est encore naître possesseur d’un capital immense et d’un privilège sacré. C’est porter avec soi, en soi, un titre d’héritage. C’est acquérir des possibilités de progrès moral et matériel qui n’ont été données avec cette abondance aux fils d’aucune autre nation."
Charles Maurras
Oui, un capital immense et un privilège sacré. Qu'aurait dit le chantre de la monarchie s'il avait été confronté au problème actuel de nombreuses populations récemment installées en France et n'ayant d'autre choix que de désirer s'intégrer, pour le bien de chacun? Sans doute que le défi des Français est de faire aimer la France aux étrangers quels qu'ils soient, chose qu'elle a fait à merveille pendant des siècles...
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La France recommence depuis quelques mois à pleurer le nom de ses morts en opération. Régulièrement, les media rappellent à notre souvenir que des soldats français continuent à donner leur vie, que ce soit dans les Balkans, en Afghanistan, en Afrique ou au Liban.
Ces mots d'Ernest Psichari, qui offrit sa vie lors de la Première guerre mondiale, évoquent un aspect aujourd'hui totalement ignoré du sens que l'on peut donner au service de la Patrie - peut-être parce que l'on n'est plus aussi certain de se battre pour le même idéal aujourd'hui à Kaboul qu'à Verdun un siècle plus tôt...« Nullement élu moi-même, je participe néanmoins à la grande élection du peuple français… Qu’importe une vocation particulière devant l’élection de tout un peuple ? »
« Renier la Chrétienté, c’est en quelque sorte renier la France. Où est la France ? Sinon dans Reims…, dans Saint-Denis…, dans cette joie pascale de Chartres… et même dans ces clochers de campagne qui, seuls, ont vu l’immense déroulement des générations ? »
« Je veux être tout entier à cette France qui est la France de Jeanne d’Arc, de Pascal et de Bossuet… Ce qui est requis pour la qualité de Français, c’est la foi de Saint Louis et de Jeanne d’Arc, sinon leur sainteté. »
« La fidélité est ce parfum qu’on ne peut pas dire, cet incomparable parfum que respirent les âmes des soldats. »
« Nous savons bien, nous autres, que notre mission sur la terre est de racheter la France par le sang. »Ernest Psichari, Les Voix qui crient dans le désert,
Le Voyage du Centurion
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